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Sexo

Les clubs échangistes sont-ils trop chers ?

C’est la crise. Et pourtant, les clubs échangistes et autres lieux libertins ne s’adaptent pas beaucoup au contexte économique. Du coup, certains se vident inexorablement. Faut-il revoir les tarifs ?

Ce week-end, on profite de la météo médiocre pour se rendre dans un club assez lointain, dans lequel nous n’étions pas retournés depuis un moment. Un lieu libertin où nous avons forgé quelques-uns de nos meilleurs souvenirs de libertinage. Un club qui fut, un temps, bondé de couples échangistes et mélangistes de d’amateurs de candaulisme.

Las ! Sur place, quelques couples se battent en duel. L’ambiance n’y est plus. Il est vrai que les tarifs sont, pour ainsi dire, prohibitifs : 45 euros pour un couple, avec, certes, une boisson offerte. Mais tout de même, on ne peut pas s’offrir ça tous les week-ends, à moins d’avoir des revenus que l’époque interdit à bien des gens.

Les clubs sont-ils trop chers ? Qui peut encore s’offrir régulièrement des entrées à plus de 40 ou même 60 euros ? Et surtout, les établissements n’auraient pas intérêt à attirer plus de monde, pour moins cher ?

Luxe et volupté

Alors, me direz-vous, il faut savoir ce qu’on veut. Et le niveau de prestation justifie quand même que les clubs rentabilisent leurs investissements. Certes : quand on voit le nombre de clubs et saunas qui mettent la clé sous la porte, on se dit que ça ne doit pas être si facile que ça de faire tourner un établissement libertin.

Mais justement : le coût marginal d’un visiteur supplémentaire, pour un club libertin, est proche de zéro. Ce qui coûte, c’est la soirée en elle-même. Ensuite, qu’il y ait trois couples ou vingt, c’est sensiblement le même cap qu’il faut franchir pour être rentable (retour sur investissement, dépenses de personnel…). Et, à ma connaissance, trois couples à 50 euros rapportent moins que 20 couples à 25 euros. Sans compter les éventuelles consommations.

Une façon de faire le tri, d’éviter l’arrivée massive de curieux ? Peut-être… Pas sûr pour autant qu’un tarif de 50 euros soit plus prohibitif pour les gêneurs qu’un tarif de 25 euros. Et surtout : la « richesse » d’un club échangiste, c’est sa clientèle ! Monsieur de La Palisse vous le dirait : moins vous avez de clients, moins vous avez de clients…

Clubs échangistes contre saunas libertins

Autre point étonnant, la différence de tarifs entre les clubs, type discothèques, et les saunas mixtes. Ces derniers sont, à soirée équivalente, 40% moins cher, en moyenne. Et pourtant, il semble bien que les frais engagés sont, si ce n’est supérieurs, au moins équivalents : acquisition des équipements, entretien des bassins…

De là à penser que la question des tarifs des clubs échangistes est plus culturelle qu’économique, il n’y a qu’un pas. A contrario, on voit bien que les saunas peinent autant à attirer la clientèle que les clubs. Et pourtant, les jeunes couples – a priori moins aisés financièrement – qui boudaient relativement les lieux humides semblent y être, en proportion, plus nombreux…

Les soirées privées : l’alternative ?

D’où, sans doute, le regain d’intérêt pour les soirées libertines privées. Et il faut bien constater que celles-ci ont pris une toute autre dimension ces dernières années. De la rencontre privée entre deux couples, voire trois, le libertinage privé est passé à l’ère quasi-industrielle.

Il n’est pas rare de voir des couples organiser des soirées à plus de vingt personnes – et plus ! – moyennant finances pour juste rentabiliser l’opération. Etre à l’équilibre. Mais méfions-nous : des petits malins ont flairé le bon coup et de plus en plus de soirées « privées » sont le fait d’organisateurs professionnels.

Certains (la plupart ?) sont honnêtes. D’autres non.

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