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Euros ou unités de compte : quelle assurance-vie choisir ?

Non, ce n’est pas qu’une question de jargon financier. Evidemment, on entre dans la cuisine des assureurs et des marchés, mais en choisissant un support en euros ou en unités de compte pour mon assurance-vie, je fais un pari sur le rendement de mon placement. Et je prends une dose de risques plus ou moins grande.

Commençons par un petit rappel : une assurance-vie permet de mettre de l’argent de côté pour compléter une retraite, ou pour que le conjoint survivant ou les héritiers puissent être à l’abri du besoin au moment du décès du souscripteur. Tout se joue au moment de l’ouverture du contrat, avec la clause bénéficiaire. Je peux donc utiliser mon assurance-vie comme un simple livret d’épargne, ou comme un véhicule d’investissement pour placer mon argent sur les marchés. C’est là qu’intervient la différence entre les contrats en euros et ceux en unités de comptes.

Si je choisis d’ouvrir une assurance-vie en euros, je m’assure un rendement minimum, peu élevé mais garanti. Le tout avec une prise de risques minime puisque j’investis dans des actifs peu sensibles aux fluctuations du marché. En effet, mon argent placé via mon contrat en euros me permet d’acheter des obligations françaises. Ces actifs financiers, rémunérés par des intérêts, prennent notamment la forme de titres d’État. Ce qui signifie qu’ils sont garantis par la signature de l’État français, avec le sous-entendu qu’un État ne peut pas faire faillite.

Les contrats en unités de compte s’adressent aux épargnants prêts à prendre quelques risques. Placé sur des produits financiers – actions, obligations… – et des fonds d’investissement – SICAV, FCP… – l’argent capitalisé au titre de l’assurance-vie peut rapporter beaucoup. Ou sombrer si les valeurs chutent sur les marchés. Reste que le caractère « multi-supports » du contrat en unités de compte permet de limiter les dégâts. La chute d’une valeur peut souvent être compensée par les gains venus d’une autre.

Les différences d’imposition entre des contrats en unités de compte et en euros

Les règles fiscales de l’assurance-vie ne changent (presque) pas en fonction de mes placements. Le mot d’ordre est le même pour les unités de compte et les euros : mieux vaut attendre huit ans avant de reprendre son argent afin d’être exonéré d’impôt sur les revenus issus de mes contrats !

Par contre, les prélèvements sociaux ne s’appliquent pas de la même manière selon les contrats. Toujours de 15,5 %, ils touchent les intérêts, dividendes et autres produits de mes placements à des échéances variables :

  • Si j’ai souscrit une assurance-vie en unités de compte, je ne serai imposé sur mes gains qu’une fois : au moment du débouclage de mon contrat, c’est-à-dire lorsque je viderai mon livret et récupèrerai mon argent,
  • Si j’ai choisi un contrat en euros, mes intérêts sont imposés une fois par an, lorsqu’ils sont ajoutés à mon capital.

Au moment de mon décès, la valeur ajoutée issue de mon assurance-vie sera taxée. Les prélèvements sociaux auxquels j’aurai échappé de mon vivant – soit parce que je n’ai pas retiré d’argent de mon contrat en unités de compte, soit parce que plusieurs mois se sont écoulés depuis la dernière mise à jour de mon assurance-vie en euros – seront récupérés.

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