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Société

La cigarette électronique VS cigarette traditionnelle

La cigarette électronique a été inventée par Hon LIK, un pharmacien chinois, soucieux de sauver la vie de son père, qui était un grand fumeur de tabac. Rapidement, la ville de Shenzhen devient la capitale mondiale de la cigarette électronique et va fournir au monde entier un outil efficace pour aider la plupart des fumeurs à se séparer de la cigarette combustible.

La fumée de cigarette est créée par la combustion du tabac, et contient pas loin de 4000 agents chimiques dont la plupart sont cancérigènes et toxiques. Avec 78000 morts dus au tabac en France, le tabagisme est la première cause de décès évitable. Malgré cela, les fumeurs deviennent accros à la cigarette traditionnelle par l’action de la nicotine, dont les effets sont démultipliés par l’ajout, en autres, d’ammoniac.

Dans la cigarette électronique, on retrouve principalement 4 éléments : Du propylène glycol et de la glycérine végétale, utilisés dans les industries alimentaires, cosmétiques et pharmaceutiques. Des arômes alimentaires, donnant du goût aux e-liquides, sont travaillés par des aromaticiens des marques dans des salles blanches en laboratoire afin de créer des produits les plus sains possible. Et enfin la nicotine, extraite de feuille de tabac, qui permettra au fumeur de compenser le manque de la cigarette traditionnelle et pourra par la suite gérer sa consommation en baissant simplement le taux de nicotine contenu dans ses e-liquides jusqu’à ne plus être dépendant de cette dernière.

Lorsqu’on vapote, la nicotine est bien moins puissante qu’avec la cigarette traditionnelle, c’est pour cela que le vapoteur devra utiliser beaucoup plus souvent son matériel pour avoir la quantité de nicotine que son corps réclame. Depuis maintenant quelques années, les e-liquides évoluent.

Le matériel du vapotage évolue continuellement

Tout comme le matériel. Il existe depuis presque deux ans, de nouveaux types de cigarettes électroniques, appelés POD, composés d’une petite batterie et d’une cartouche rechargeable en e-liquides. Ce type de vapoteuse ne délivre pas une trop grande quantité de vapeur et fonctionne généralement à faible puissance. Elles sont prévues pour l’utilisation de sels de nicotine, présentés sous forme liquide, elle apportera une plus grande quantité de nicotine à l’utilisateur qui aura donc besoin de moins utiliser sa cigarette électronique afin d’être rassasié en nicotine.

En France nous avons la chance d’avoir beaucoup de fabricants de e-liquides qui travaillent dans des environnements sains et créent des e-liquides qui seront par la suite envoyés dans un organisme publique français, l’ANSES (l’Agence Nationale de Sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’Environnement et du travail), afin qu’ils soient analysés et validés pour une mise sur le marché.

Un suivie de qualité qui contraste avec la non réglementation des produits du vapotage aux Etats-Unis, ce même pays qui à vue éclater une crise sanitaire avec une mystérieuse ‘maladie du vapotage’ en juillet 2019.

La ‘maladie du vapotage’ ? D’où vient-elle ?

C’est suite à une vague d’hospitalisation et malheureusement la mort d’une quarantaine de vapoteurs que la presse américaine a associé cette maladie au vapotage, car oui, bien que toutes les personnes hospitalisées soit des vapoteurs, il n’aura fallu que quelques semaines pour que la vape soit l’accusé principale de cette affaire et ceux sans études scientifiques sérieuses !

Une accusation qui en plus des charges répétés de l’OMS qui maintient une position anti-vape avec un discours ‘la vape est incontestablement nocive’. Une position à contre-courant de plusieurs agences sanitaires mondiales ainsi que des très récentes études indépendante qui démontre que la vape reste 95% moins nocives que la cigarette traditionnelle.

Bien amochée mais vainqueur, la vape fut innocentée dans cette affaire de ‘maladie du vapotage’ ! Le coupable ? Une utilisation inappropriée de la cigarette électronique avec des e-liquides frelatés, vendu sous le manteau. Les différentes analyses ont démontrés que ces liquides frelatés contenait de l’acétate de vitamine E ainsi que de l’huile de THC (la substance psychoactive du cannabis), deux substances qui en contact des poumons provoques de très graves lésions pulmonaires!

Ce scandale a donné lieu à une rencontre inédite entre le président des Etats-Unis, Donald Trump, les acteurs de la vape comme les fabricants, mais aussi des détracteurs. Un sommet qui avait pour but d’établir une réglementation claire pour la vape aux Etats-Unis, car oui, la vape peut et doit être réglementée pour éviter toute nouvelle crise sanitaire !

Prenons l’exemple en Europe (et donc par extension la France), ou les produits du vapotage sont soumis à la TPD, la Directive Européenne sur les Produits du Tabac. Celle-ci impose aux fabricants plusieurs règles comme entre autres :

  • Obligation d’informer les consommateurs des potentiels risques et addictions liés à la consommation et de produits nicotinés
  • Le volume des flacons nicotinés ne pouvant excéder 10ml
  • Un taux maximal de nicotine de 20mg/ml
  • L’obligation d’attendre 6 mois entre la déclaration d’un produit et sa commercialisation
  • L’obligation de déclarer sur une plateforme européenne la composition de tous produits nicotinés

Un ensemble de directives certes parfois contraignantes pour les fabricants mais qui garantissent une vape sur et de qualité en Europe, un certains gages de qualités et de confiance pour les utilisateurs.

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