Dans tous les pays du monde on trouve des spécialités gastronomiques qui n’existent nulle part ailleurs. Bien sûr, il y a aussi des copies de tous ces plats et de ces boissons ailleurs, mais il manque toujours à ces imitations quelque chose qui a trait au véritable savoir-faire : un peu de saveur, la particularité d’une texture, les spécificités de mélanges savants entre différentes matières premières… Ce n’est pas pour rien que certaines contrées se sont fait une réputation au fil des siècles grâce à certains plats, ou à certaines boissons. En effet les breuvages que l’on sait concocter en France, en Chine ou encore au Québec relèvent de compétences particulières, ainsi que du choix d’ingrédients particuliers, alliés à une tradition parfois millénaire.
Du bon whisky québécois au sirop d’érable
S’il y a un élément de la tradition culinaire canadienne qui est connue partout, c’est bien le sirop d’érable. En Europe on le connaît surtout comme étant l’un des meilleurs alliés de la crêpe ou du pancake. Mais on le trouve aussi, au Québec, utilisé de façons très diverses. En atteste par exemple le whisky canadien Coureur des bois, dans lequel on a su associer deux savoir-faire séculaires : celui de la distillation du whisky et celui de la fabrication du sirop d’érable. Il n’y a que dans cette contrée que l’on pouvait mettre au point un produit aussi spécifique.
Traditions, habitudes et environnement
Les hommes ont évolué, au fil des siècles, avant tout grâce à ce qu’ils trouvaient autour d’eux. C’est de cet environnement proche qu’ils ont extrait les matières qui leur ont servi à imaginer des plats qui nourriraient tout le monde. Après, petit à petit, chaque recette a évolué, pris de l’ampleur et s’est même parfois exporté ailleurs, où l’on trouvait des ingrédient similaires, que l’on s’est amusé à mélanger avec d’autres. Mais les recettes authentiques, elles, sont restées telles qu’elles étaient à l’origine, et c’est pour elles que l’on voyage et que l’on réserve dans les plus grands restaurants.
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