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Assurance obsèques : comment ça marche ?

Qui financera ma cérémonie d’enterrement ? Et comment être sûr que mes funérailles se passent selon mes volontés ? Pour ne rien laisser au hasard, je souscris à une assurance obsèques.

Ce type d’assurance – à distinguer d’un contrat d’ assurance en cas de décès – me permet tout simplement de régler les frais, voire le déroulement des funérailles.

De cette manière, je soulage ma famille du financement de mes obsèques et d’une partie des mesures à prendre pour l’organisation de celles-ci. De plus, je m’assure que mes obsèques seront organisées de la manière dont je le souhaite (enterrement, incinération, cérémonie religieuse…)

Cet engagement n’est pas anecdotique. Après un décès, les frais peuvent être nombreux, et atteindre quelques milliers d’euros : achat du cercueil, de la sépulture, financement de la cérémonie, de la réception…

Deux types de contrat disponibles

J’ai le choix entre deux types de contrat d’assurance obsèques différents :

  • Le contrat d’assurance obsèques en capital : à mon décès, une personne que je désigne recevra le capital souscrit, afin de financer mes obsèques,
  • Le contrat d’assurance obsèques en prestations : je désigne directement une société funéraire. Elle sera chargée, à ma mort, d’organiser avec ma famille mes obsèques, selon les souhaits que j’ai formulés.

Que je prenne le premier type de contrat ou le second, je signe un contrat avec mon assureur ou ma banque, qui s’engage à verser le capital souscrit à l’entreprise funéraire ou à la personne bénéficiaire au moment de ma mort.

Comment constituer mon capital pour l’assurance obsèques ?

Il existe trois manières de constituer le capital qui sera utilisé à mon décès avec l’assurance obsèques :

  • Le versement unique : je verse le capital en une seule fois,
  • Le versement temporaire : je verse une somme d’argent de manière régulière, chaque mois, trimestre ou année, durant une période déterminée,
  • La prime viagère : la même chose que le versement temporaire, mais jusqu’à mon décès (et non pas pour une période déterminée).

Dans tous les cas, il faut que je souscrive une somme précise. Si j’opte pour une une prime viagère et que je décède avant d’avoir accumulé la totalité du capital fixé par le contrat, le bénéficiaire reçoit tout de même de la part de mon assureur/banque la somme qui était prévue. A l’inverse, si, au jour de ma mort, le capital accumulé est supérieur à la somme prévue, le bénéficiaire ne reçoit pas l’argent « en trop ».

A noter : les assureurs fixent des âges limites pour la souscription (généralement 70 ans pour le versement unique ou temporaire, et 80 ans pour la prime viagère).

Des avantages fiscaux

Verser de l’argent à un proche via l’assurance obsèques (donc grâce à un contrat en capital) est intéressant d’un point de vue fiscal.

En effet, le capital transmis à un bénéficiaire est exonéré de droits de succession tant qu’il est (en addition avec tous les capitaux transmis à cette personne via des contrats d’assurance-vie) inférieur à 152 500 euros – ce qui est tout de même un très haut plafond !

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